Pascal Campion dépeint le bonheur fragile, celui des petits riens, celui auquel on ne prête pas attention mais qui est le moteur de la vie.
Un regard, un paysage, une saison... c'est le sentiment diffus du plaisir quotidien, c'est la photo qu'on ne peut pas prendre, le sourire qui s'efface...
C'est une sensation de bien-être dans des petits dessins.
Une atmosphère : celle des fins de saison où le réconfort est plus doux que le poids des soucis, où l’insouciance est le ciment des jeux et la famille un puits d'amour et de tendresse.
Pascal Campion nous brosse le portrait de son American way of life, avec une fraîcheur reposante et beaucoup de poésie.
Little Big Things est un hymne à la paix, le don de la joie simple : un homme, une femme et leurs petits. Mais c'est aussi, de part et d'autre, un bestiaire qui défile. Oh ! Ne vous attendez pas à voir des monstres hyper-puissants ni des robots dévastateurs mais plutôt des bonhommes à décorer les chambres d'enfants, des animaux qui s'épanouissent dans le coton des nuages et des pirates de carnaval dans le sable des rêves.
Mais, chhuuuutttt ! Regardez ! La lumière claque joyeusement ! Tout bruisse.
C'est le train du départ, le concerto des bons amis. Quelle allégresse !
Venez, ne vous faîtes pas prier, embarquez avec nous !
Et laissez-vous bercer par ces moments de douceur infinie !
Little Big Things de Pascal Campion, par Brandstudio Press, à déguster en famille.
Disponible sur le site de l'éditeur et, dans de rares librairies en France (Pulp's Art à Paris...).
- Monsieur -
Petites fiches de lecture pour partager nos coups de coeur et découvertes littéraires.
vendredi 25 novembre 2011
mercredi 23 novembre 2011
Le Chat Potté, le livre de coloriages en 3D
Les médias s'interrogent régulièrement sur l'intérêt de la 3D au cinéma alors que dire de l'utilisation de celle-ci dans un cahier de coloriage ?
Que c'est idéal pour un enfant qui a des problèmes de vue et encore mieux pour celui qui en aura ?
Que colorier avec des lunettes bicolores relève de l'exploit et que colorier sans n'est pas moins honorable ?
Si vous y voyez une forme d'amusement, d'approche pédagogique ou de premier contact avec les anaglyphes, n'hésitez pas,
si votre enfant a des difficultés de perception de l'espace, c'est pour lui !
Si vous voulez énerver l'enfant méticuleux, précis, maniaque, celui qui vous tient tête, offrez-lui ; là, ça me fera plaisir !
En revanche, si votre enfant est daltonien, ce n'est pas la peine, il risquerait de vous bluffer !
Le Chat Potté, le livre de coloriage de Dreamworks aux éditions Gallimard
fourni avec des lunettes 3D. novembre 2011.
- Monsieur -
Que c'est idéal pour un enfant qui a des problèmes de vue et encore mieux pour celui qui en aura ?
Que colorier avec des lunettes bicolores relève de l'exploit et que colorier sans n'est pas moins honorable ?
Si vous y voyez une forme d'amusement, d'approche pédagogique ou de premier contact avec les anaglyphes, n'hésitez pas,
si votre enfant a des difficultés de perception de l'espace, c'est pour lui !
Si vous voulez énerver l'enfant méticuleux, précis, maniaque, celui qui vous tient tête, offrez-lui ; là, ça me fera plaisir !
En revanche, si votre enfant est daltonien, ce n'est pas la peine, il risquerait de vous bluffer !
Le Chat Potté, le livre de coloriage de Dreamworks aux éditions Gallimard
fourni avec des lunettes 3D. novembre 2011.
- Monsieur -
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le livre de coloriage
vendredi 18 novembre 2011
XIII Mystery tome 4 et XIII tome 20
Au cas où les libraires, livreurs et autres metteurs à part l'auraient oublié, deux nouveaux XIII sortent le 18 novembre 2011, jour de publication de ce message.
Dans un souci de communication - matraquage dont ils ont le secret, les services du marketing le rappellent depuis 10 jours.
Chaque carton de livraison du groupe fournisseur est encré de la sorte :
Connaîtra-ton un jour l'impact véritable de ces opérations aussi dispendieuses qu'apparemment inutiles ? Mystère.
XIII Mystery tome 4 de Alcante et Boucq
XIII tome 20 de Yves Sente, Youri Jigounov et Jean Van Hamme
aux édtions Dargaud, distribution MDS.
Parution le 18 novembre 2011.
- Monsieur -
Dans un souci de communication - matraquage dont ils ont le secret, les services du marketing le rappellent depuis 10 jours.
Chaque carton de livraison du groupe fournisseur est encré de la sorte :
carton collector ? |
Connaîtra-ton un jour l'impact véritable de ces opérations aussi dispendieuses qu'apparemment inutiles ? Mystère.
XIII Mystery tome 4 de Alcante et Boucq
XIII tome 20 de Yves Sente, Youri Jigounov et Jean Van Hamme
aux édtions Dargaud, distribution MDS.
Parution le 18 novembre 2011.
- Monsieur -
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Dargaud,
Jean Van Hamme,
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Yves Sente
mercredi 16 novembre 2011
L'école de la rue.
Qui a dit que les tagueurs n'ont pas l'esprit civique ?
Cette injonction citoyenne est restée très longtemps près du mur de l'école maternelle, inculquant aux plus jeunes le goût des belles lettres et le sens de l'effort.
Notre Monde n'étant pas parfait, elle a depuis peu était recouverte par des petits sauvageons peu ouverts aux choses de l'esprit.
Ils auraient mieux fait de s'inspirer de l'auteur de ces lignes :
- Monsieur -
Faites vos devoirs, rue Lacordaire 75015 Paris. |
Cette injonction citoyenne est restée très longtemps près du mur de l'école maternelle, inculquant aux plus jeunes le goût des belles lettres et le sens de l'effort.
Notre Monde n'étant pas parfait, elle a depuis peu était recouverte par des petits sauvageons peu ouverts aux choses de l'esprit.
Ils auraient mieux fait de s'inspirer de l'auteur de ces lignes :
rue Serpente à Paris. |
- Monsieur -
dimanche 13 novembre 2011
Mathématiques, un dépaysement soudain.
Mathématiques, un dépaysement soudain est le catalogue de la dernière exposition de la fondation Cartier. Il est aussi touffu qu'austère, hermétique à bien des égards. Disons qu'on ne sait pas comment le prendre... compliqué?
Peu engageant.
De nombreux contributeurs y figurent, artistes et scientifiques, ils racontent leurs rapports aux mathématiques et à la création.
Takeshi Kitano, cinéaste atypique (si l'on peut parler d'un cinéaste comme d'un appartement), se compte parmi les intervenants : celui-ci parle de son accident et un signet, à l'endroit même, déchire la page dans l'épaisseur. La prouesse technique est fascinante : objet-livre ! J'imagine la machine : une sorte de rasoir, de lame qui découperait le papier juste avant ou après ou pendant l'impression ! Je ne sais pas mais je m'émerveille ! Génie de la technique et de la fabrication !
Je m'étonne de ne rien trouver sur Internet : sûrement un secret gardé jalousement !
Je compare avec d'autres exemplaires que je défilme (ils sont cellophanés) en magasin.
Je compare pour voir si le geste est exact, la découpe identique.
Et alors ?! Et alors ? Il faut se rendre à l'évidence,
il n'y a pas de génie là-dessous, juste un défaut, une erreur, la fin d'une rame...
l'imperfection qui donne de la valeur au timbre,
la cicatrice qui donne du caractère au visage anonyme.
C'est un hasard heureux, qui plus est dans un livre consacré aux champs mathématiques,
c'est, si j'osais, le dépaysement soudain.
Mathématiques, un dépaysement soudain, catalogue-exposition de la Fondation Cartier
- Monsieur -
Peu engageant.
De nombreux contributeurs y figurent, artistes et scientifiques, ils racontent leurs rapports aux mathématiques et à la création.
Takeshi Kitano, cinéaste atypique (si l'on peut parler d'un cinéaste comme d'un appartement), se compte parmi les intervenants : celui-ci parle de son accident et un signet, à l'endroit même, déchire la page dans l'épaisseur. La prouesse technique est fascinante : objet-livre ! J'imagine la machine : une sorte de rasoir, de lame qui découperait le papier juste avant ou après ou pendant l'impression ! Je ne sais pas mais je m'émerveille ! Génie de la technique et de la fabrication !
Je m'étonne de ne rien trouver sur Internet : sûrement un secret gardé jalousement !
Je compare avec d'autres exemplaires que je défilme (ils sont cellophanés) en magasin.
Je compare pour voir si le geste est exact, la découpe identique.
Et alors ?! Et alors ? Il faut se rendre à l'évidence,
il n'y a pas de génie là-dessous, juste un défaut, une erreur, la fin d'une rame...
l'imperfection qui donne de la valeur au timbre,
la cicatrice qui donne du caractère au visage anonyme.
C'est un hasard heureux, qui plus est dans un livre consacré aux champs mathématiques,
c'est, si j'osais, le dépaysement soudain.
Mathématiques, un dépaysement soudain, catalogue-exposition de la Fondation Cartier
- Monsieur -
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samedi 12 novembre 2011
Charlie Hebdo
Cela faisait longtemps que je ne lisais Charlie que de façon sporadique, la douloureuse séparation d'avec Siné ayant coupé mon envie de rire avec eux.
À l'annonce de Charia Hebdo, devinant un numéro "historique", je l'achetais au premier kiosque ouvert, et il n'y en a plus beaucoup à 7 heures du matin, de kiosques ouverts.
Je souriais, sans plus. Ça cassait pas trois pattes à un canard... enfin, c'était mon avis...
et j'ai appris pour l'attentat !
Ça m'a coupé le sifflet, même si ce n'est pas la première fois qu'un journal, une librairie ou des auteurs sont attaqués.
De là à dire que j'ai été surpris ? Oui et non (*).
Une semaine a passé.
Par soutien et par curiosité, je me précipitais sur le numéro suivant : numéro 1012 !
Admirable couverture !
À la fois drôle, pertinente et provocante ! Bravo !
La lecture se poursuit avec beaucoup de plaisir, de rire franc et de clairvoyance.
Ah, le rire !
Remontée à bloc, l'équipe est impeccable, irréprochable, sans haine.
La rédaction calme et tempérée récupère étonnement face au bouleversement qui a suivi l'incendie.
Moi, qui craignais que la violence allait encore marquer des points, que la peur allait gagner un peu plus les esprits, je range mon pessimisme au tiroir. Sans regret mais pas sans vigilance.
Ce numéro est un grand numéro : le rire étant le propre des personnes libres, la lutte est devant nous.
Charlie Hebdo, tous les mercredis dans les kiosques ou dans la boîte aux lettres.
(*) À lire les dessins de Tignous dans ce numéro d'amour, on peut déceler un malaise. Oh, c'est pas grand chose, c'est deux anecdotes en passant... mais tout ça n'est pas très sain.
Il y a quelque chose de gênant dans le fait qu'un journal qui s'installe quelque part doit le faire en se cachant (mais cela avait peut-être été précisé, expliqué dans d'autres numéros).
- Monsieur -
À l'annonce de Charia Hebdo, devinant un numéro "historique", je l'achetais au premier kiosque ouvert, et il n'y en a plus beaucoup à 7 heures du matin, de kiosques ouverts.
Je souriais, sans plus. Ça cassait pas trois pattes à un canard... enfin, c'était mon avis...
et j'ai appris pour l'attentat !
Ça m'a coupé le sifflet, même si ce n'est pas la première fois qu'un journal, une librairie ou des auteurs sont attaqués.
De là à dire que j'ai été surpris ? Oui et non (*).
Une semaine a passé.
Par soutien et par curiosité, je me précipitais sur le numéro suivant : numéro 1012 !
Admirable couverture !
À la fois drôle, pertinente et provocante ! Bravo !
La lecture se poursuit avec beaucoup de plaisir, de rire franc et de clairvoyance.
Ah, le rire !
Remontée à bloc, l'équipe est impeccable, irréprochable, sans haine.
La rédaction calme et tempérée récupère étonnement face au bouleversement qui a suivi l'incendie.
Moi, qui craignais que la violence allait encore marquer des points, que la peur allait gagner un peu plus les esprits, je range mon pessimisme au tiroir. Sans regret mais pas sans vigilance.
Ce numéro est un grand numéro : le rire étant le propre des personnes libres, la lutte est devant nous.
Charlie Hebdo, tous les mercredis dans les kiosques ou dans la boîte aux lettres.
(*) À lire les dessins de Tignous dans ce numéro d'amour, on peut déceler un malaise. Oh, c'est pas grand chose, c'est deux anecdotes en passant... mais tout ça n'est pas très sain.
Il y a quelque chose de gênant dans le fait qu'un journal qui s'installe quelque part doit le faire en se cachant (mais cela avait peut-être été précisé, expliqué dans d'autres numéros).
- Monsieur -
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Luz,
Siné
vendredi 21 octobre 2011
C'est Moi le Roi ! de Daniela Cytryn et Gilles Bizouerne.
Comme il est agréable de pouvoir lire une histoire à haute voix sans qu'il n'y ait d'anicroche ni de rupture de rythme ! Le conte de Gilles Bizouerne s'y prête à merveille d'autant que la collection "Petits Contes du Tapis" est conçue pour être lue aux enfants.
Un moucheron va provoquer le lion, le titille tant et si bien que ce dernier abandonne sa couronne. Le moucheron, tout fiérot, fanfaronne au bord de l'eau quand soudain un poisson... le dévore.
Ah ! Gilles Bizouerne ne fait pas dans la dentelle ! Moucheron, poisson, pêcheur, ça dégomme à tout va ! Sans pitié ni remord ! Attention ! Tout conte a sa morale. Et celle-ci apaisera les angoisses et saura rassurer les petits qui ont besoin d'ordre et de repères : le roi a des faiblesses mais il reste le roi.
Le temps de l'adolescence et de la révolte viendra bien assez vite pour accepter ce postulat... d'autant qu'une écoute approfondie peut laisser entrevoir d'autres interprétations.
Qui est vraiment le lion ? L'enfant ou l'adulte référent ? Un méchant ou un gentil ? Qui est vraiment le plus fort, le lion ou le moucheron ? L'ordre est-il juste ? Y a-t-il une morale ? Beaucoup de questions aux réponses multiples, beaucoup de questions sans réelles réponses ou un début de philosophie...
Les doux dessins de Daniela Cytryn, quant à eux, suggèrent la violence sans jamais la montrer. Ils capturent les angoisses vespérales dans des pages irriguées par les couleurs du crépuscule.
Les têtes rentrées dans les épaules, les enfants écarquillent les mirettes.
C'est la peur et le geste arrêté, figé. C'est la nature qui, elle, autour, est apaisante. Le calme est là, tout proche, enveloppant, rassurant.
Curieux mélange que l'équilibre du monde !
Des hauts, des bas. Le bien, le mal.
C'est la vie, toute la richesse des contes.
C'est Moi le Roi ! de Daniela Cytryn et de Gilles Bizouerne
aux éditions du Seuil, 2010.
Ce n'est qu'un Début, un documentaire de Jean-Pierre Pozzi et de Pierre Barougier sur un atelier de "philosophie" en classe de maternelle.
- Monsieur -
Sur le principe du kamishibai. |
Un moucheron va provoquer le lion, le titille tant et si bien que ce dernier abandonne sa couronne. Le moucheron, tout fiérot, fanfaronne au bord de l'eau quand soudain un poisson... le dévore.
Ah ! Gilles Bizouerne ne fait pas dans la dentelle ! Moucheron, poisson, pêcheur, ça dégomme à tout va ! Sans pitié ni remord ! Attention ! Tout conte a sa morale. Et celle-ci apaisera les angoisses et saura rassurer les petits qui ont besoin d'ordre et de repères : le roi a des faiblesses mais il reste le roi.
Le temps de l'adolescence et de la révolte viendra bien assez vite pour accepter ce postulat... d'autant qu'une écoute approfondie peut laisser entrevoir d'autres interprétations.
Qui est vraiment le lion ? L'enfant ou l'adulte référent ? Un méchant ou un gentil ? Qui est vraiment le plus fort, le lion ou le moucheron ? L'ordre est-il juste ? Y a-t-il une morale ? Beaucoup de questions aux réponses multiples, beaucoup de questions sans réelles réponses ou un début de philosophie...
Les doux dessins de Daniela Cytryn, quant à eux, suggèrent la violence sans jamais la montrer. Ils capturent les angoisses vespérales dans des pages irriguées par les couleurs du crépuscule.
Les têtes rentrées dans les épaules, les enfants écarquillent les mirettes.
C'est la peur et le geste arrêté, figé. C'est la nature qui, elle, autour, est apaisante. Le calme est là, tout proche, enveloppant, rassurant.
Curieux mélange que l'équilibre du monde !
Des hauts, des bas. Le bien, le mal.
C'est la vie, toute la richesse des contes.
C'est Moi le Roi ! de Daniela Cytryn et de Gilles Bizouerne
aux éditions du Seuil, 2010.
Ce n'est qu'un Début, un documentaire de Jean-Pierre Pozzi et de Pierre Barougier sur un atelier de "philosophie" en classe de maternelle.
- Monsieur -
vendredi 14 octobre 2011
Chez la marchande.
Devant, derrière ou le contraire. |
- Et quand on a déjà le livre ?- Ici, vous avez le coffret Yes we cook qui se compose d'un bidon pour le ketchup, d'un bidon pour la moutarde, d'un distributeur à serviette et d'un livre de 50 recettes !
Le coffret Yes we cook de Julie Schwob aux éditions Mango, 2011.
En vente en librairie mais ailleurs aussi.
- un vieux con que toute cette came énerve. -
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Yes we cook
lundi 10 octobre 2011
La Fume
La Fume de Robert Molimard, ouvrage paru aux éditions Sides en 2003." Une bouffée d'air frais, d'espoir, déculpabilisante, qui donnera du grain à moudre à tous les "accros" à quoi que ce soit. "
La Fume de Robert Molimard, éditions De Borée, 2011." [...] une bouffée d'air frais aux - accrocs - de la cigarette."
Nous ne pourrons pas reprocher à De Borée un manque de correction...
Désolés pour la piètre qualité de ces deux photos : disons que c'est un accro-c à notre promesse de 2010.
- Monsieur -
mercredi 5 octobre 2011
Princesses
Que des éditeurs commettent ce genre de farce, de sous-produit Disney, passe encore. Je ne suis pas juriste et les avocats de la World Company sont suffisamment aguerris en matière de procès pour réagir si besoin est.
Par contre que des libraires placent ces cahiers de coloriage dans leurs magasins, cela frise l'escroquerie intellectuelle, l'irresponsabilité du boutiquier !
Même si ce n'est que de la papeterie (il en est de qualité) et que cela vaut les gadgets de Larousse dans le coffret La Police mène l'enquête, le premier boulot du libraire serait de faire un tri, une sélection qui serait gage de confiance.
Que ceux-là n'aillent pas se plaindre de voir la clientèle leur préférer les grandes surfaces !
Les coloriages Princesses ne sont pas signés.
Si vous en achetez, faites-le en connaissance de cause car vos enfants, eux, ne s'y tromperont pas : ce n'est pas du Disney.
Ces cahiers se déclinent en 4 tomes mais certains modèles dessinés se retrouvent d'un exemplaire à l'autre.
Ils sont édités par les éditions Susaeta dans la collection P'tit loup pour un dépôt légal de 2011.
- Monsieur -
Par contre que des libraires placent ces cahiers de coloriage dans leurs magasins, cela frise l'escroquerie intellectuelle, l'irresponsabilité du boutiquier !
Même si ce n'est que de la papeterie (il en est de qualité) et que cela vaut les gadgets de Larousse dans le coffret La Police mène l'enquête, le premier boulot du libraire serait de faire un tri, une sélection qui serait gage de confiance.
Les clés et les massenottes ne résisteront pas à la brutalité d'une intervention enfantine. |
Que ceux-là n'aillent pas se plaindre de voir la clientèle leur préférer les grandes surfaces !
Les coloriages Princesses ne sont pas signés.
Si vous en achetez, faites-le en connaissance de cause car vos enfants, eux, ne s'y tromperont pas : ce n'est pas du Disney.
Ces cahiers se déclinent en 4 tomes mais certains modèles dessinés se retrouvent d'un exemplaire à l'autre.
Ils sont édités par les éditions Susaeta dans la collection P'tit loup pour un dépôt légal de 2011.
- Monsieur -
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samedi 1 octobre 2011
Coup de gueule !
Le 29 septembre 2011, la dernière page de Libération a été consacrée au rappeur Orelsan.
Portrait par Éric Loret :
Remplissage, me direz-vous !
En quelques lignes mal écrites, le journaliste se perd dans des clichés ridicules et des poncifs régionaux à caractère racial.
Alors, oui, il s'agit d'une maladresse contre laquelle je m'enflamme.
Oui, il n'y a pas lieu de s'emporter.
Pour autant, ce serait moins choquant (ça paraîtrait juste imbécile) si ça ne venait pas d'un journal de gauche toujours prompt à faire la morale !
Et, même si dans certaines localités, des traits de caractère communs peuvent ressortir, je défis quiconque veut reconnaître en photo les enfants d'origine normande dans une classe d'Île de France ou de Bretagne !
- Monsieur -
Portrait par Éric Loret :
" Il a de longs doigts minces. Eu égard à sa taille, pas très grande. Des yeux de Normand brun, si l’on compare avec tous les Normands bruns qu’on connaît : à savoir, légèrement rapprochés, petits et noirs, difficiles à percer. "
Remplissage, me direz-vous !
En quelques lignes mal écrites, le journaliste se perd dans des clichés ridicules et des poncifs régionaux à caractère racial.
Alors, oui, il s'agit d'une maladresse contre laquelle je m'enflamme.
Oui, il n'y a pas lieu de s'emporter.
Pour autant, ce serait moins choquant (ça paraîtrait juste imbécile) si ça ne venait pas d'un journal de gauche toujours prompt à faire la morale !
Et, même si dans certaines localités, des traits de caractère communs peuvent ressortir, je défis quiconque veut reconnaître en photo les enfants d'origine normande dans une classe d'Île de France ou de Bretagne !
- Monsieur -
mercredi 28 septembre 2011
Curiosité
Parfois les imprimés (pour ne pas dire les impressions) réservent des surprises.
Un exemple en image avec ces deux ouvrages au contenu identique : d'un livre à l'autre, le texte a disparu-réapparu.
Peut-être qu'il faudrait conserver ces ouvrages défectueux (mal paginés, mal façonnés, mal imprimés..), les réserver à des collectionneurs, des amateurs de bizarreries...
en attendant, ils finissent au pilon, dans la négation totale de leur existence même.
Puisse ce post les préserver de l'oubli !
Google AdWords, Analytics et Adsense de Jean-Noël Anderruthy aux éditions ENI.
- Monsieur -
Un exemple en image avec ces deux ouvrages au contenu identique : d'un livre à l'autre, le texte a disparu-réapparu.
réalisé sans trucage |
Peut-être qu'il faudrait conserver ces ouvrages défectueux (mal paginés, mal façonnés, mal imprimés..), les réserver à des collectionneurs, des amateurs de bizarreries...
en attendant, ils finissent au pilon, dans la négation totale de leur existence même.
Puisse ce post les préserver de l'oubli !
Google AdWords, Analytics et Adsense de Jean-Noël Anderruthy aux éditions ENI.
- Monsieur -
lundi 26 septembre 2011
Affiches et grognements
Les révoltes et les révolutions sont souvent accompagnées de chansons et de mots, portées par des visuels (affiches, slogans, photos, caricatures...). Même si ces créations ne sont pas d'une grande originalité, même si elles n'émanent pas des protagonistes directs, elles ont le mérite d'exister, de témoigner.
On peut voir, sur le site de Geoffrey Dorne, quelques exemples ayant trait à l’Égypte :
En Espagne, les indignés ont profité des capacités d'Internet pour multiplier les possibilités et étendre la visibilité de leur action. Comme le souligne le site d'informations OWNI, ils construisent ainsi une véritable mémoire visuelle de leur mouvement.
Ils créent par là-même une dynamique internationale.
Il fut d'ailleurs amusant de retrouver certaines images de Voces con futura dans le mouvement d'occupation de Wall street organisé le 17 septembre 2011 par des indignés américains.
Voici quelques affiches et des adresses pour suivre le cours de leur action :
- Monsieur -
On peut voir, sur le site de Geoffrey Dorne, quelques exemples ayant trait à l’Égypte :
affiche reprise sur twitter. |
En Espagne, les indignés ont profité des capacités d'Internet pour multiplier les possibilités et étendre la visibilité de leur action. Comme le souligne le site d'informations OWNI, ils construisent ainsi une véritable mémoire visuelle de leur mouvement.
Ils créent par là-même une dynamique internationale.
Il fut d'ailleurs amusant de retrouver certaines images de Voces con futura dans le mouvement d'occupation de Wall street organisé le 17 septembre 2011 par des indignés américains.
Voici quelques affiches et des adresses pour suivre le cours de leur action :
Libellés :
adbusters,
image,
occupy wall street,
révolution
jeudi 8 septembre 2011
François Le Champi
En ramassant une édition délaissée de François le Champi
(la rue est pleine de surprises), je me laisse charmer par les illustrations qui l'accompagnent. Publiée en 1933 dans la bibliothèque verte, les dessins ne sont pas crédités.
Une signature apparaît pourtant sur l'un d'entre-eux.
En recoupant les indices, j'arrive à retrouver un nom : Sylvain Fraroz (Ah, la magie d'Internet !). Les recherches apporteront peu d'informations, si ce n'est qu'il a travaillé pour Hachette en illustrant par exemple Sans Famille, le roman d'Hector Malo.
François le Champi de George Sand.
Illustrations de Sylvain Fraroz.
Bibliothèque verte, Hachette. 1933.
- Monsieur -
(la rue est pleine de surprises), je me laisse charmer par les illustrations qui l'accompagnent. Publiée en 1933 dans la bibliothèque verte, les dessins ne sont pas crédités.
Une signature apparaît pourtant sur l'un d'entre-eux.
En recoupant les indices, j'arrive à retrouver un nom : Sylvain Fraroz (Ah, la magie d'Internet !). Les recherches apporteront peu d'informations, si ce n'est qu'il a travaillé pour Hachette en illustrant par exemple Sans Famille, le roman d'Hector Malo.
Voici une jaquette sur laquelle la signature de Sylvain Fraroz est bien visible :
François le Champi de George Sand.
Illustrations de Sylvain Fraroz.
Bibliothèque verte, Hachette. 1933.
- Monsieur -
Libellés :
François le Champi,
George Sand,
Hachette,
illustration,
jeunesse,
sylvain Fraroz
mardi 6 septembre 2011
Causette 16
" Le magazine plus féminin du cerveau que du capiton. "
C'était en mars 2009. Le ton était donné !
L'accroche avait de quoi surprendre dans le paysage bien morne de la presse francophone.
Nous avons pourtant attendu septembre 2011 pour nous laisser tenter.
Bien nous a pris de passer le pas !
Causette a du chien !
Est-elle une revue féministe ?
Ne vous attendez pas à lire une revue pour ménagère ou midinette (selon certains critères publicitaires et masculins) ni une revue pour féministes émasculatrices. Si Causette se positionne comme journal à destination d'un lectorat en majorité féminin, elle sait mettre les garçons à l'aise en multipliant les clins d'oeil appuyés et complices. Causette se joue des codes.
Quant aux sujets traités, ils sont universels avec des prises de position affirmées et revendiquées. C'est d'ailleurs, cette empathie, cette compassion réfléchie qui allège la lecture d'une partie des articles : il y a, malgré tous les malheurs du Monde, une confiance, un optimisme rassurant... un truc très... "maternel".
Le ton est direct et la lecture en est d'autant plus rapide et agréable. Alternant sujets graves et légers, Causette distille des informations avec brièveté et humour.
Dans son numéro de septembre, elle n'hésite pas non plus à égratigner les fiers-à-bras (David Douillet en tête) et autres personnages peu recommandables.
Entre deux articles "people", on peut lire un sujet sur la maternité des Lilas ; sujet qui permet d'évoquer les problèmes d'une gestion froidement comptable de la Santé.
On s'attarde mais sans s’appesantir sur les sociétés de sécurité privées, Sihem Souid et son livre sur la police, les "sœurs" musulmanes en Égypte, les footballeuses sans papiers...
Plus loin, un article sur la vente des femmes en Angleterre en surprendra plus d'un(e). L'époque (du XVII au XIXème siècle) est heureusement révolue.
S'ensuit un dossier qui cerne avec beaucoup de finesse et de générosité l'assistanat sexuel aux handicapés. De nombreux points de vue y sont présentés sans jugement ni tabou, avec une neutralité exemplaire. Et comme pour la plupart des articles, une sélection de livres et d'adresses est proposée en complément.
Nous refermons Causette après un survol de l'actualité culturelle et des critiques plutôt rafraîchissantes.
On se regarde :
" Alors ? "
On y regoûte le mois prochain !
Causette numéro 16, septembre 2011.
Photo de couverture : Christophe Meireis. Modèle : Céline Toutain.
- Monsieur (avec l'approbation de Madame ) -
C'était en mars 2009. Le ton était donné !
L'accroche avait de quoi surprendre dans le paysage bien morne de la presse francophone.
Nous avons pourtant attendu septembre 2011 pour nous laisser tenter.
Bien nous a pris de passer le pas !
Causette a du chien !
Est-elle une revue féministe ?
Ne vous attendez pas à lire une revue pour ménagère ou midinette (selon certains critères publicitaires et masculins) ni une revue pour féministes émasculatrices. Si Causette se positionne comme journal à destination d'un lectorat en majorité féminin, elle sait mettre les garçons à l'aise en multipliant les clins d'oeil appuyés et complices. Causette se joue des codes.
Quant aux sujets traités, ils sont universels avec des prises de position affirmées et revendiquées. C'est d'ailleurs, cette empathie, cette compassion réfléchie qui allège la lecture d'une partie des articles : il y a, malgré tous les malheurs du Monde, une confiance, un optimisme rassurant... un truc très... "maternel".
Le ton est direct et la lecture en est d'autant plus rapide et agréable. Alternant sujets graves et légers, Causette distille des informations avec brièveté et humour.
Dans son numéro de septembre, elle n'hésite pas non plus à égratigner les fiers-à-bras (David Douillet en tête) et autres personnages peu recommandables.
Entre deux articles "people", on peut lire un sujet sur la maternité des Lilas ; sujet qui permet d'évoquer les problèmes d'une gestion froidement comptable de la Santé.
On s'attarde mais sans s’appesantir sur les sociétés de sécurité privées, Sihem Souid et son livre sur la police, les "sœurs" musulmanes en Égypte, les footballeuses sans papiers...
Plus loin, un article sur la vente des femmes en Angleterre en surprendra plus d'un(e). L'époque (du XVII au XIXème siècle) est heureusement révolue.
S'ensuit un dossier qui cerne avec beaucoup de finesse et de générosité l'assistanat sexuel aux handicapés. De nombreux points de vue y sont présentés sans jugement ni tabou, avec une neutralité exemplaire. Et comme pour la plupart des articles, une sélection de livres et d'adresses est proposée en complément.
Nous refermons Causette après un survol de l'actualité culturelle et des critiques plutôt rafraîchissantes.
On se regarde :
" Alors ? "
On y regoûte le mois prochain !
Causette numéro 16, septembre 2011.
Photo de couverture : Christophe Meireis. Modèle : Céline Toutain.
- Monsieur (avec l'approbation de Madame ) -
mardi 30 août 2011
Accessoirement...
Point Deux vient de sortir des signets : ce sont des petites pinces ornées d'un ruban coloré. Grosses comme la largeur d'un pouce, on les fixe au dos du livre.
Vendus par lot de deux, le paquet coûte 3,90 euros !
C'est le prix de certains marque-pages en papeterie mais c'est une fortune au regard des nombreux cadeaux publicitaires (goodies) qui envahissent les librairies.
À ce tarif-là, autant se munir d'un trombone ou d'une carte de visite !
- Monsieur -
Vendus par lot de deux, le paquet coûte 3,90 euros !
C'est le prix de certains marque-pages en papeterie mais c'est une fortune au regard des nombreux cadeaux publicitaires (goodies) qui envahissent les librairies.
À ce tarif-là, autant se munir d'un trombone ou d'une carte de visite !
- Monsieur -
lundi 29 août 2011
Compte - rendu
Le 24 août 2011, le journal 20 Minutes commence un article sur le dernier livre de Jack Lang :
Pourquoi ce vandalisme d’État contre l'école ? aux éditions du Félin. 144 pages, 14 euros.
C'est un peu comme un épicier qui laisserait croire, sans le dire, que sa marchandise est moins chère parce qu'il est bénévole. On a envie de comparer.
Ça tombe bien, le même jour paraît le livre de François Hollande :
Le Rêve Français, discours et entretien (2009-2011) aux éditions Privat. 286 pages, 9,80 euros.
Je ne compte ni le nombre de lignes par page (j'aurais pu), ni le poids des idées (ce n'est pas le propos).
Ce billet n'a d'autre but que de relativiser une accroche marketing par une mise en perspective.
- Monsieur -
"Il a renoncé à tout droit d’auteur pour que son ouvrage soit proposé à un prix attractif (14 €) et largement diffusé."
Pourquoi ce vandalisme d’État contre l'école ? aux éditions du Félin. 144 pages, 14 euros.
C'est un peu comme un épicier qui laisserait croire, sans le dire, que sa marchandise est moins chère parce qu'il est bénévole. On a envie de comparer.
Ça tombe bien, le même jour paraît le livre de François Hollande :
Le Rêve Français, discours et entretien (2009-2011) aux éditions Privat. 286 pages, 9,80 euros.
Je ne compte ni le nombre de lignes par page (j'aurais pu), ni le poids des idées (ce n'est pas le propos).
Ce billet n'a d'autre but que de relativiser une accroche marketing par une mise en perspective.
- Monsieur -
samedi 27 août 2011
Les poèmes de Jako
le visage zébré
à l'heure grave et rose
où le crépuscule se tait
le visage zébré
de perles reflétant le corail
de tes lèvres
le visage zébré
lorsque mes doigts alcoolisés confondent
le cuir chaud des voitures
avec tes cuisses
le visage zébré
à l'heure grave et rose
pense à des choses qui ne sont rien
Photo prise à l'angle du boulevard Saint Michel et de la rue du Sommerard, au cœur de Paris.
À peine décelables dans le milieu urbain,
les poèmes de Jako se distinguent par leur discrétion.
De la poésie sur sticker
comme une fleur de bitume
comme les herbes sauvages qui reconquièrent Paris
éloge de la transparence pour épouser les murs
les portes et les transformateurs
redécouvrir les mots
et leur redonner sens.
À suivre sur jakothèque ou à découvrir au p'tit bonheur la chance.
- Monsieur -
à l'heure grave et rose
où le crépuscule se tait
le visage zébré
de perles reflétant le corail
de tes lèvres
le visage zébré
lorsque mes doigts alcoolisés confondent
le cuir chaud des voitures
avec tes cuisses
le visage zébré
à l'heure grave et rose
pense à des choses qui ne sont rien
Photo prise à l'angle du boulevard Saint Michel et de la rue du Sommerard, au cœur de Paris.
À peine décelables dans le milieu urbain,
les poèmes de Jako se distinguent par leur discrétion.
De la poésie sur sticker
comme une fleur de bitume
comme les herbes sauvages qui reconquièrent Paris
éloge de la transparence pour épouser les murs
les portes et les transformateurs
redécouvrir les mots
et leur redonner sens.
À suivre sur jakothèque ou à découvrir au p'tit bonheur la chance.
- Monsieur -
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mercredi 24 août 2011
3 DC - Le Dernier Cri in 3D
Le Dernier Cri en stéréoscopie ?! Folie ! Auraient-ils cédé à la mode ?
Ce serait mal les connaître...
En éditant un collectif en relief, Pakito Bolino nous surprend une fois de plus. À première vue, le 3DC ne déroge pas à la production déstabilisante du Dernier Cri : un magma d'images rougeoyantes d'une beauté qui dérange, rudes aux âmes endormies ; des images où l'on refuse le glacis de la bienséance.
Mais, il suffit de chausser les lunettes pour changer le regard, aborder d'autres rives, celles où rêves et cauchemars se conjuguent, celles... où l'on dépose les chaînes.
Les couleurs cèdent la place à un somptueux noir et blanc dont les nuances se dégradent dans des gris infinis. Le relief magnifie le dessin, l'univers de ces magiciens apatrides.
On entre dans les bouches, on laisse aller ses doigts à travers les membres et les arbres, les insectes, les organes, les paysages flottants... des blessures déchirent ces dioramas immatériels. Les corps sont éventrés, les mâchoires ouvertes, écartelées... et parfois, un visage vide que la main approche sans pouvoir envelopper... limbes...
Avec des effets d'ombres et de lumière aussi puissants qu'une superposition de peintures sur verre, le 3DC nous bluffe méchamment.
3 DC - Le Dernier Cri in 3D (anaglyphe) , 104 pages en offset, couverture sérigraphiée, fourni avec une paire de lunettes 3D.
Collectif avec : A. Grass 1950, Aho Sami, Alkbazz, ALX, Alderete Jorge, Bernhardt Antoine, Bald Eagles, Bathori Marthes, Bertoyas, Bolino Pakito, Bolus Andy, Bindi Valerio, Brinkman Matt, Brochier Laetitia, Brunier-Mestas Marc, Cantrell Daniel, Caritte Jean-François, Clifton Mark, Costes Jean Louis, Craoman, DaDa, Dave2000, Fanelli Ciro, Faucompré Quentin, Fredox, G, Georgarakis Timothy, Giom, Good Mischa, Gomez Carmen, Guedin Gnot, Guedin Dav, Guichard Céline, Hagelberg Matti, Ichiba Daisuke, Judex, Kristeau Jean, KarkkainenReijo, Kasahara Wataru, Keller Keennan Marshall, Kerozen, Ladousse Olaf, Latva-NikkolaJarno, Le Liquide de la tête, Levasseur Ludovic, Lilas, Lombe Patrick, Mareou, Marty Pierre, Moolinex, Musturi Tommi, Duy N’Guyen, Sekitani, Nuvish, Nyblom Marcus, Omer Franck, Ota Keiichi, Papier Charles, Pit, Progeas Didier, Quiévreux Léo, Ramsey Luke, Rémi, Rictus Sam, Rictus Ju, Riton La Mort, Scheibner Reinhard, Stu Mead, T Miles Jason, Tolic Bruno, Tomahawk Gwen, Valentine, Valentina, Vandenbroucke Brecht, Valium Henriette, Véro, Yokogaga, Zabratta Meme, Zven.
Pour ceux qui auront la possibilité de se rendre à Paris, une exposition se tiendra à l'occasion de l’Étrange Festival au Cabinet des Curieux, passage Verdeau du 5 septembre au 8 octobre 2011.
- Monsieur -
Ce serait mal les connaître...
En éditant un collectif en relief, Pakito Bolino nous surprend une fois de plus. À première vue, le 3DC ne déroge pas à la production déstabilisante du Dernier Cri : un magma d'images rougeoyantes d'une beauté qui dérange, rudes aux âmes endormies ; des images où l'on refuse le glacis de la bienséance.
Mais, il suffit de chausser les lunettes pour changer le regard, aborder d'autres rives, celles où rêves et cauchemars se conjuguent, celles... où l'on dépose les chaînes.
Les couleurs cèdent la place à un somptueux noir et blanc dont les nuances se dégradent dans des gris infinis. Le relief magnifie le dessin, l'univers de ces magiciens apatrides.
On entre dans les bouches, on laisse aller ses doigts à travers les membres et les arbres, les insectes, les organes, les paysages flottants... des blessures déchirent ces dioramas immatériels. Les corps sont éventrés, les mâchoires ouvertes, écartelées... et parfois, un visage vide que la main approche sans pouvoir envelopper... limbes...
Avec des effets d'ombres et de lumière aussi puissants qu'une superposition de peintures sur verre, le 3DC nous bluffe méchamment.
3 DC - Le Dernier Cri in 3D (anaglyphe) , 104 pages en offset, couverture sérigraphiée, fourni avec une paire de lunettes 3D.
Collectif avec : A. Grass 1950, Aho Sami, Alkbazz, ALX, Alderete Jorge, Bernhardt Antoine, Bald Eagles, Bathori Marthes, Bertoyas, Bolino Pakito, Bolus Andy, Bindi Valerio, Brinkman Matt, Brochier Laetitia, Brunier-Mestas Marc, Cantrell Daniel, Caritte Jean-François, Clifton Mark, Costes Jean Louis, Craoman, DaDa, Dave2000, Fanelli Ciro, Faucompré Quentin, Fredox, G, Georgarakis Timothy, Giom, Good Mischa, Gomez Carmen, Guedin Gnot, Guedin Dav, Guichard Céline, Hagelberg Matti, Ichiba Daisuke, Judex, Kristeau Jean, KarkkainenReijo, Kasahara Wataru, Keller Keennan Marshall, Kerozen, Ladousse Olaf, Latva-NikkolaJarno, Le Liquide de la tête, Levasseur Ludovic, Lilas, Lombe Patrick, Mareou, Marty Pierre, Moolinex, Musturi Tommi, Duy N’Guyen, Sekitani, Nuvish, Nyblom Marcus, Omer Franck, Ota Keiichi, Papier Charles, Pit, Progeas Didier, Quiévreux Léo, Ramsey Luke, Rémi, Rictus Sam, Rictus Ju, Riton La Mort, Scheibner Reinhard, Stu Mead, T Miles Jason, Tolic Bruno, Tomahawk Gwen, Valentine, Valentina, Vandenbroucke Brecht, Valium Henriette, Véro, Yokogaga, Zabratta Meme, Zven.
Pour ceux qui auront la possibilité de se rendre à Paris, une exposition se tiendra à l'occasion de l’Étrange Festival au Cabinet des Curieux, passage Verdeau du 5 septembre au 8 octobre 2011.
- Monsieur -
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lundi 15 août 2011
Immigration, intégration, le langage de vérité
L'immigration est un sujet aussi grave que douloureux.
Grave car il concerne l'humain. Il touche le cœur de l'individu, son histoire, sa sensibilité.
Douloureux car il question de rupture, de déracinement et d'exil.
L'intégration implique une volonté, une adhésion aux valeurs et à l'esprit du pays d'accueil.
L'adaptation peut être longue, compliquée mais elle est nécessaire pour le bien-vivre en société.
Immigration - intégration.
Le sujet est tabou en France, mais il ne faut pas se taire ni se voiler la face. Ce serait voir la situation se dégrader. Ce serait laisser le débat aux seuls extrémistes et intégristes de tout bord.
Malika Sorel-Sutter marche sur des œufs, elle le sait et s'exonère des accusations de racisme, se légitime en quelques sorte (15 ans en Algérie, membre du Haut Conseil à l'Intégration...). Son essai s’appuie sur des études, des rapports et des statistiques, il comporte une importante bibliographie. C'est une analyse rigoureuse et volontaire, sans affect ni pathos mais non dénuée d'humanité.
Malika Sorel-Sutter dénonce les calculs économiques irréfléchis, les doubles discours... elle déplore l’instrumentalisation politique de l'immigration qui se joue de tous les citoyens et au détriment de ceux-ci.
Face aux difficultés de l'intégration, Malika Sorel-Sutter propose des solutions, argumente (même si les statistiques peuvent être interprétées de manière contradictoire), explique. Elle pointe du doigt les défaillances et négligences de l’État (lâchetés, impunité,
réseaux... ), donne les points sur lesquels il n'y a ni à transiger ni à négocier (l'éducation, la laïcité, la place et le droit des femmes... ). Elle replace l'État de droit et les principes républicains au centre du débat, refuse le repli communautaire et veut en finir avec le sentiment de victimisation-repentance qui biaise tous les rapports.
Malika Sorel-Sutter met finalement tout le monde à la même table, élus comme immigrés, devant leurs responsabilités mais aussi face à leurs devoirs.
À chacun de retrousser ses manches...
Immigration, intégration, le langage de vérité de Malika Sorel-Sutter aux éditions Mille et une Nuits, 2011.
- Monsieur -
Grave car il concerne l'humain. Il touche le cœur de l'individu, son histoire, sa sensibilité.
Douloureux car il question de rupture, de déracinement et d'exil.
L'intégration implique une volonté, une adhésion aux valeurs et à l'esprit du pays d'accueil.
L'adaptation peut être longue, compliquée mais elle est nécessaire pour le bien-vivre en société.
Immigration - intégration.
Le sujet est tabou en France, mais il ne faut pas se taire ni se voiler la face. Ce serait voir la situation se dégrader. Ce serait laisser le débat aux seuls extrémistes et intégristes de tout bord.
Malika Sorel-Sutter marche sur des œufs, elle le sait et s'exonère des accusations de racisme, se légitime en quelques sorte (15 ans en Algérie, membre du Haut Conseil à l'Intégration...). Son essai s’appuie sur des études, des rapports et des statistiques, il comporte une importante bibliographie. C'est une analyse rigoureuse et volontaire, sans affect ni pathos mais non dénuée d'humanité.
Malika Sorel-Sutter dénonce les calculs économiques irréfléchis, les doubles discours... elle déplore l’instrumentalisation politique de l'immigration qui se joue de tous les citoyens et au détriment de ceux-ci.
Face aux difficultés de l'intégration, Malika Sorel-Sutter propose des solutions, argumente (même si les statistiques peuvent être interprétées de manière contradictoire), explique. Elle pointe du doigt les défaillances et négligences de l’État (lâchetés, impunité,
réseaux... ), donne les points sur lesquels il n'y a ni à transiger ni à négocier (l'éducation, la laïcité, la place et le droit des femmes... ). Elle replace l'État de droit et les principes républicains au centre du débat, refuse le repli communautaire et veut en finir avec le sentiment de victimisation-repentance qui biaise tous les rapports.
Malika Sorel-Sutter met finalement tout le monde à la même table, élus comme immigrés, devant leurs responsabilités mais aussi face à leurs devoirs.
À chacun de retrousser ses manches...
Immigration, intégration, le langage de vérité de Malika Sorel-Sutter aux éditions Mille et une Nuits, 2011.
- Monsieur -
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mercredi 10 août 2011
Mes fiches effaçables, tout le programme de Maternelle.
Les enfants, par un curieux phénomène, réclament parfois de jouer
"à l'école". Et, comme personne n'est à l'abri des longues après-midi pluvieuses les fiches effaçables sont un bon moyen de... se mettre au boulot. Elles pourront également servir de palliatif au téléphone ou à l'ordinateur portable durant les voyages en train ou en voiture. Solides, rudimentaires, elles sont moins encombrantes qu'un tableau noir ou qu'une pile de brouillons.
Armés d'un feutre noir et du capuchon qui permet d'effacer leurs tracés, les enfants prendront plaisir à reprendre indéfiniment ces exercices pratiques et ludiques. Et Dieu sait qu'ils peuvent être endurants !
Élaborées avec le concours d'enseignants, ces fiches plastifiées reprennent le programme de maternelle : lecture, mathématiques, graphisme/écriture, découvertes.
Mes fiches effaçables, tout le programme de Maternelle, petite, moyenne et grande section, 2011.
Chaque boîte cartonnée contient 16 fiches effaçables recto-verso et un feutre noir.
Conception et réalisation : Delphine Gravier-Badreddine.
Les illustrateurs sont cités individuellement sur le bas de la boîte.
Édition GJ éducation (abréviation utilisée par Gallimard jeunesse pour... les produits dérivés).
- Monsieur -
"à l'école". Et, comme personne n'est à l'abri des longues après-midi pluvieuses les fiches effaçables sont un bon moyen de... se mettre au boulot. Elles pourront également servir de palliatif au téléphone ou à l'ordinateur portable durant les voyages en train ou en voiture. Solides, rudimentaires, elles sont moins encombrantes qu'un tableau noir ou qu'une pile de brouillons.
Armés d'un feutre noir et du capuchon qui permet d'effacer leurs tracés, les enfants prendront plaisir à reprendre indéfiniment ces exercices pratiques et ludiques. Et Dieu sait qu'ils peuvent être endurants !
Élaborées avec le concours d'enseignants, ces fiches plastifiées reprennent le programme de maternelle : lecture, mathématiques, graphisme/écriture, découvertes.
Mes fiches effaçables, tout le programme de Maternelle, petite, moyenne et grande section, 2011.
Chaque boîte cartonnée contient 16 fiches effaçables recto-verso et un feutre noir.
Conception et réalisation : Delphine Gravier-Badreddine.
Les illustrateurs sont cités individuellement sur le bas de la boîte.
Édition GJ éducation (abréviation utilisée par Gallimard jeunesse pour... les produits dérivés).
- Monsieur -
lundi 1 août 2011
J'aime bien les animaux
Par ses dessins d'un classicisme rassurant, André Boos offre aux plus jeunes la vision d'une nature idéale. Il nous présente des animaux tendres et souriants. La collection d'autocollants J'aime bien les animaux est un support de choix pour ses illustrations réalistes bien que ces "produits" populaires à la limite du jeu et de la papeterie ne jouissent pas d'une forte reconnaissance.
Ces cahiers grand format sont un plaisir pour les enfants qui peuvent se laisser envahir par l'image principale et l'accompagner de vignettes autocollantes.
L’expérience des éditions Lito dans le domaine des activités sur papier (gommettes, coloriage... ) en fait la référence et l'ensemble est très maniable. Quant aux textes d'Emmanuelle Fojt, ils résument en quelques lignes "savantes" mais accessibles les caractéristiques de l'animal.
De bons moments à passer pour les 3 à 6 ans et leurs parents.
Les animaux de la ferme ; Les animaux avec des plumes, des poils... ; Les couleurs des animaux.
Illustrations d'André Boos, texte d'Emmanuelle Fojt aux éditions Lito, juin 2011.
- Monsieur -
Ces cahiers grand format sont un plaisir pour les enfants qui peuvent se laisser envahir par l'image principale et l'accompagner de vignettes autocollantes.
L’expérience des éditions Lito dans le domaine des activités sur papier (gommettes, coloriage... ) en fait la référence et l'ensemble est très maniable. Quant aux textes d'Emmanuelle Fojt, ils résument en quelques lignes "savantes" mais accessibles les caractéristiques de l'animal.
De bons moments à passer pour les 3 à 6 ans et leurs parents.
Les animaux de la ferme ; Les animaux avec des plumes, des poils... ; Les couleurs des animaux.
Illustrations d'André Boos, texte d'Emmanuelle Fojt aux éditions Lito, juin 2011.
- Monsieur -
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lundi 11 juillet 2011
Les Vacances
Une petite série d'illustrations d'André Pécoud, charmantes et de saison.
Ce livre était abandonné au bord d'une route.
Il porte pourtant en lui les stigmates de l'amour :
Les Vacances par la Comtesse de Ségur,
illustrations d'André Pécoud (1880-1951). Hachette.
- Monsieur -
Ce livre était abandonné au bord d'une route.
Il porte pourtant en lui les stigmates de l'amour :
In memoriam :
Les Vacances par la Comtesse de Ségur,
illustrations d'André Pécoud (1880-1951). Hachette.
- Monsieur -
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