Les bruits de bottes se font partout plus forts; en Australie (mise en place d'un filtrage pour sécuriser le Web), en Italie (demande d'accréditation pour diffuser des vidéos), ailleurs encore, ils se rapprochent.
En France, il ne suffit plus à nos édiles de ne rien y comprendre, de ne rien maîtriser ni savoir du medium Internet, ils préparent l'opinion.
Après avoir tenté, pendant des années, de diaboliser Internet, de le décrire comme un repaire d'adolescents attardés et déséquilibrés (ce que continuent à faire certains présentateurs par facilité et paresse);
après l'avoir présenté comme une sorte de vidéo-gag sans foi ni loi;
après l'avoir pointé du doigt comme un repaire de pirates, de pédophiles, de terroristes, nos élus par la voix de Frédéric Mitterand, s'en prennent aux blogs.
Le ministre les compare à des lettres anonymes diffusant des tissus de mensonges, des rumeurs ( sans dire un mot de la presse à scandale, des reportages bidonnés, des approximations mensongères de Nicolas Sarkozy...). Il parle de danger, d'éducation et de contraintes...
À force de grossir le trait, d'accabler Internet de tous les maux d'une société humaine, nos dirigeants ne devront pas s'étonner d'engendrer de nouvelles radicalités.
Avant de dénoncer, Monsieur le Ministre, il serait bon de s'informer, de discuter, de raisonner.
-Monsieur-
En France, il ne suffit plus à nos édiles de ne rien y comprendre, de ne rien maîtriser ni savoir du medium Internet, ils préparent l'opinion.
Après avoir tenté, pendant des années, de diaboliser Internet, de le décrire comme un repaire d'adolescents attardés et déséquilibrés (ce que continuent à faire certains présentateurs par facilité et paresse);
après l'avoir présenté comme une sorte de vidéo-gag sans foi ni loi;
après l'avoir pointé du doigt comme un repaire de pirates, de pédophiles, de terroristes, nos élus par la voix de Frédéric Mitterand, s'en prennent aux blogs.
Le ministre les compare à des lettres anonymes diffusant des tissus de mensonges, des rumeurs ( sans dire un mot de la presse à scandale, des reportages bidonnés, des approximations mensongères de Nicolas Sarkozy...). Il parle de danger, d'éducation et de contraintes...
À force de grossir le trait, d'accabler Internet de tous les maux d'une société humaine, nos dirigeants ne devront pas s'étonner d'engendrer de nouvelles radicalités.
Avant de dénoncer, Monsieur le Ministre, il serait bon de s'informer, de discuter, de raisonner.
-Monsieur-