mardi 6 novembre 2007

Les prix littéraires

En France aujourd'hui, comment parler de littérature sans évoquer les prix distribués durant les "mois en R"? Hier a été décerné le prestigieux prix Goncourt à Gilles Leroy, pour son livre "Alabama song" (éd. Mercure de France, filiale de Gallimard) et le Renaudot à Daniel Pennac pour son livre déjà très médiatisé sur sa jeunesse de cancre, "Chagrin d'école"(éd. Gallimard).
Pendant quelques mois, jusqu'en janvier au moins, vous ne pourrez rentrer dans une libraire ou dans un espace livre (pour les adeptes des grandes surfaces et ceux qui n'ont pas d'autres possibilités de trouver des livres) sans tomber irrémédiablement sur une table couverte de "livres à bandeaux". Est-ce bien, est-ce mal? Beaucoup se posent la question de la légitimité de certaines oeuvres à obtenir des prix de renommée nationale, voire internationale. Du même coup, la partialité des jurys est mise en doute.
L'ensemble des acteurs de la chaîne du livre est pourtant d'accord sur un point: un prix comme le Goncourt, le Renaudot, l'Interallié ou le Fémina fait vendre.
C'est un moyen sûr de démultiplier les ventes, et d'atteindre des personnes qui ne liraient pas autrement.
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de visiter le site de la revue littéraire Lire qui a mené une enquête sur le thème.
Alors, lirez-vous le Goncourt cette année? Pour ma part je pense que oui, un jour peut-être, mais pas tout de suite.
Un conseil, si vous vous posez la même question et ne voulez pas tomber sur une bête médiatique mais sur un vrai bon texte, attendez quelque temps, et écoutez les différentes critiques qui ne manqueront pas de se faire de toutes parts dans les semaines qui vont suivre.

Pour découvrir les autres centaines (voir milliers) de prix décernés tous les ans, je vous ai mis en lien un premier site à visiter qui en relève un très grand nombre et dans lequel vous trouverez un agenda reprenant les différents rendez-vous littéraires de l'année, prix-litteraires.net.

-Madame-

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cupidité, vanité, puérilité; ça pourrait faire sourire s'il n'y avait pas tant d'intérêts en jeu... éloignons-nous. Laissons-les s'amuser, se gausser et ramassons les miettes, il y en a de fort bonnes.
A lire sur le sujet:
Prix Littéraires: la Grande Magouille
de Guy Konopnicki aux éditions J.-C. Gawsewitch.
-Monsieur-