Concernant le rapport de Denis Olivennes, PDG de la Fnac, sur le piratage informatique, nous tenons à préciser deux, trois choses:
Ce rapport a été établi sans l'accord des sociétés de défense des consommateurs.
Il ne change rien en ce qui concerne les droits et la rémunération des auteurs. Ceux-ci ne gagneront jamais que des miettes!
Ce rapport ne prend pas en compte le fait qu'internet est un système mondial.
Cet accord envisage de mettre en place une juridiction parallèle, une "autorité" administrative pour surveiller, contrôler voire sanctionner les téléchargements (faits et gestes) des internautes.
Il existe déjà des mesures en ce qui concerne la copie privée (taxes diverses sur le matériel informatique...), protections informatiques (il n'a d'ailleurs été donné aucune certitude quant à leur convergence et leur suppression future). Toutes ces mesures n'ont jusqu'alors pas permis aux auteurs d'être mieux rémunérés, aux titres épuisés d'être à nouveau disponibles, aux ventes de repartir.
Les temps changent, les marchands s'arc-boutent sur la puissance de leur capital et leur vision d'un monde révolu. Ils n'ont que faire de la création et de la liberté.
Parce qu'ils défendent leurs intérêts particuliers au détriment de la liberté, parce qu'il y a beaucoup d'hypocrisie dans leurs discours et que leurs visions sont à court terme, parce qu'internet est un outil formidable d'accès à la culture (ce qu'aurait pu être la télé) , nous sommes défavorables aux conclusions de ce rapport.
-Madame et Monsieur-
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