mercredi 20 octobre 2010

Atelier découpage

L'odeur est trop forte. La cave, la chaleur et la rue lui seront donc fatales.
Les Mains Vides (terrible prédestination) ne s'en relèvera pas.
La gangrène du livre envahit tout, pique le nez, imprègne les tissus et les pores de la peau.
La moisissure est là!

Ma femme me gronde : "tu ne vas quand même pas récupérer tout ce que tu trouves?!"
(je me souviens ce jour de pluie)

Il faut se résigner, éviter à tout prix la contamination. Maurice Genevoix s'accroche, nous prend en quelques lignes.
... Ne pas aller plus loin, arrêter la lecture si l'on veut rester fort.


Les Mains Vides
s'échange sur les sites Internet.
J'y reviendrai un jour car j'ai de l'affection pour cet auteur qui disparaît des catalogues.

Courage! Assez de fébrilité! Je sacrifie les mots, les phrases, les idées!

JE...
garde les lettrines. Découpées, détrônées, elles deviendront un très bel alphabet.


Et puis,
je sauve aussi les planches, gravures sur bois de Constant Le Breton, très jolies elles-aussi.
Et...
Je m'arrête là.

Les Mains Vides de Maurice Genevoix, bois de Constant Le Breton.
Éditions du Livre Moderne, Ferenczi, 1931.

- Monsieur -

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