* celui-ci a été remplacé par une adresse Facebook.
Cette ouverture a été facilitée grâce au soutien de la Semaest. En effet, face à la fermeture des librairies du quartier Latin (41 entre 2003 et 2008), la mairie de Paris a décidé de prendre des mesures afin d'enrayer le phénomène. Le principe est simple : la Semaest achète un local (celui de la librairie Album pour le cas ci-dessus), fait des travaux et le loue pour une destination précise à un tarif préférentiel. Plusieurs librairies ont pu ouvrir dernièrement à Paris grâce à ce système.
Ceci n'est pas sans poser quelques questions par rapport
- à la concurrence déloyale que cela provoque vis à vis des libraires déjà installés ou qui ne bénéficient pas de ces aides. Toutefois, l'émulation est préférable à une désertification progressive et inexorable.
- à l'indépendance du libraire bien qu'elle semble garantie jusqu'alors.
- au financement de subventions publiques qui se font au profit d'établissements privés à caractère commercial. Je me fais volontairement critique...
- à l'immuabilité d'une ville. Celle-ci bouge, évolue, change comme tout organisme vivant. Le quartier Latin s'est déjà vidé de ses étudiants, et ceux-ci n'ont pas le même rapport à la lecture que leurs aînés. La ville doit-elle être fidèle à l'image qu'on se fait d'elle ou à la vie qu'on y mène?
- à la spéculation immobilière dont souffre toute la population (difficulté pour se loger, pour trouver des commerces de proximité abordables...).
N'y a-t-il pas des mesures concrètes à prendre au niveau mondial puisque les banques et les fonds de pension n'ont pas de frontières et que le problème se pose dans toutes les grandes villes?
Qui osera taper du poing sur la table plutôt que d'aménager les villes pour les touristes, de les organiser à la petite semaine avec un commerce par-ci un HLM par-là et des résidences ailleurs?
Quitte à faire du communisme, autant y aller carrément.
- Monsieur -
Un texte de Lekti apporte une réflexion intéressante sur le sujet.
Pour plus d'informations sur le Livre en Ile-de-France, une visite sur le site de l'observatoire du Livre et de l'Écrit est recommandée (le Motif).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire